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Une flore intestinale en bonne santé

Parvis Santé: Corps - Cœur - Esprit

Suite de l’article paru dans le Stella Maris 578, pages 33-35 (avril 2020). (Cliquez pour voir le premier article)
Parmi les bactéries favorables à une flore saine, il y a les probiotiques (favorables à la vie). Elles stimulent le système immunitaire, réduisent les allergies, apaisent et préviennent l’inflammation intestinale. Ces probiotiques empêchent la production de toxines susceptibles d’engorger le foie, améliorent le transit intestinal, réduisent les flatulences, préviennent les troubles du transit (constipation et diarrhée)
Les prébiotiques sont les aliments riches en fibres et on les appelle prébiotiques parce qu’elles stimulent la croissance des bactéries probiotiques ou des bonnes bactéries de l’écosystème intestinal. Vous trouverez des aliments à fibres dans les céréales et pain (petit épeautre non hybridé, le millet, le sarrasin et le riz), dans les fruits et légumes de saison bien mûrs, les légumineuses et les crucifères (brocoli, chou, chou-fleur, chou-rave, choux de Bruxelles, chou chinois, cresson, mâche, navet, radis, roquette, rutabaga).
Prenez de préférence des fruits et légumes biologiques car ils ne contiennent pas de pesticides (cancérigènes) et de conservateurs (antibactériens et antifongiques altérant votre flore intestinale).
Evitez les associations meurtrières pour vos intestins comme féculents + aliments acides (céréales + agrumes ou céréales + légumineuses vinaigrées, citronnées ou des tomates fraîches + pâtes ou riz) Les acides mal salivés neutralisent l’action des enzymes salivaires sur l’amidon des féculents et produisent en conséquence des toxines intestinales.
Reprenez des produits lactofermentés qui sont des produits aux caractéristiques probiotiques c’est à dire bénéfiques pour la santé. Toutes les bactéries du groupe lactique (Lactococcus, Entereococcus, Leuconostoc, Pediococcus, Streptococcus, Lactobacillus) se retrouvent dans les semi-conserves. Certaines bactéries se développent spontanément dans ces groupes lacto-fermentés ayant des caractéristiques probiotiques c’est-à-dire bénéfiques à la santé. La choucroute qui fut un met de l’Europe centrale, de l’Alsace et jusqu’en Ukraine, le jus de betterave rouge fermenté, le bortsch (soupe de betterave rouge en Pologne), les carottes, les aubergines, les oignons, les concombres sous forme lactofermentée sont d’excellents produits pour refaire et protéger la flore intestinale.
Malheureusement l’industrie agroalimentaire conserve les olives, les cornichons, les betteraves rouges, les petits oignons dans du vinaigre ou de la saumure ou les stérilise après fermentation: ce qui détruit les bactéries. La bière est un produit fermenté mais pasteurisé et elle contient peu de levures et de bactéries. Vous pouvez aussi consommer de la levure de bière maltée qui contient beaucoup de levures et d’enzymes et qui agit sur la flore intestinale pour la revitaliser et renforcer son pouvoir de contrôle des bactéries pathogènes.
Le lait fermenté de brebis et de chèvres est bien meilleur que le lait de vache qui, mal toléré chez bien des personnes, crée en elles des purines et des manifestations inflammatoires sous forme de sinusite, bronchite, de rhinite, d’arthrite, d’arthrose, d’athérome artériel et veineux.
Le yaourt fermenté par Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus ou du lait fermenté par Lactobacillus acidophilus ou du lait au bifidus (Bifidobacterium bifidum longum, breve ou lactis) du kéfir fermenté par plusieurs espèces de Lactococcus, Leuconostoc, Lactobacillus, Sacharomyces, kluveromyces,…) Tous ces laits fermentés présentent un intérêt majeur pour notre flore intestinale surtout si ce sont des laits de chèvre, de brebis ou de jument.
La mastication est capitale pour avoir une bonne flore. Bien mastiquer à chaque bouchée est l’assurance d’une bonne prédigestion buccale et des aliments bien salivés et mastiqués entrent dans le duodénum et l’estomac à moitié digérés. Cela facilite grandement le travail de l’estomac et permet à l’intestin grêle de mieux assimiler les vitamines, les oligoéléments et les sels minéraux ainsi que les diastases qui nourrissent bien nos cellules et évitent ainsi les maladies de carence.
Une bonne mastication et salivation permettent au côlon de pouvoir encore assimiler des restes de nutriments cellulaires et d’éviter sous l’effet de l’amylase salivaire une fermentation intestinale putride produisant des toxines et créant des selles nauséabondes.
Méfiez-vous de l’eau du robinet trop chlorée ou javellisée. Grâce au chlore et à la javel, on peut tuer les germes nuisibles qu’elle contient. Ce fut un excellent moyen d’éradiquer le choléra et la dysenterie amibienne dans nos pays industrialisés. Mais le chlore ne détruit pas seulement les germes pathogènes de l’eau du robinet mais encore les bons germes de notre organisme. Il faut donc éviter les eaux chlorées ou les produits bactéricides (qui tuent les bactéries) et fongicides (qui tuent les levures et champignons) nécessaires à une fermentation normale de la flore. Méfiez-vous aussi de certains savons ou produits chimiques qui détruisent indifféremment les bonnes ou mauvaises souches microbiennes de la peau.
La peau et les organes sexuels contiennent une microflore qui s’oppose aux germes nuisibles. Il faut donc la préserver. En agissant ainsi, votre microflore de protection va d’elle-même se rééquilibrer à condition que vous ayez une alimentation saine et une hygiène de vie cohérentes car ce sont les meilleurs moyens de retrouver la santé.
Certains vous diront qu’on peut retrouver un équilibre intestinal et une bonne flore grâce à des compléments alimentaires. Ceci est vrai mais encore faut-il connaître les bons produits qui fonctionnent dans l’organisme sans tuer les bonnes bactéries vivantes et indispensables au microbiote.

L’action de Myriaflor

Les Laboratoires Lorica a composé un produit, le Myriaflor, qui réunit en lui 5 fonctions: prébiotique, probiotique, revitalisante, stimulante des défenses naturelles et préservatrice de l’intégrité de la muqueuse intestinale. Ces cinq fonctions s’expliquent par la complémentarité fonctionnelle des ingrédients nutritionnels entrant dans la composition de Myriaflor.
Le Myriaflor contient donc pour rééquilibrer notre flore déficiente ou déséquilibrée par des germes pathogènes:
1. 5 espèces bactériennes: lactobacillus, acidophilus, Lb plantarum, Lb paracasei, bifidobacterium animalis, propionibacterium… freudenreichii qui ont été choisies pour leurs caractères probiotiques complémentaires conformés par des tests cliniques. Elles agissent sur la microflore de protection qui contribue majoritairement à l’immunité générale. Selon des études récentes, les probiotiques favoriseraient la production de cytokines (hormones du système immunitaire comme l’interleukine, interférons, etc.) par les entérocytes (une des quatre cellules de l’épithélium intestinal) participant à la maîtrise de l’inflammation.
2. Des oligosaccharides prébiotiques stimulent de préférence la microflore de protection intestinale. De plus, les éléments minéraux sur des formes très bio-disponibles, stimulent la flore lactique intestinale (magnésium, manganèse), permettent son adhésion à la muqueuse intestinale (calcium) participent aux activités antispasmodiques (calcium, magnésium), anti-infectieuse (cuivre), anti-radicaux libres (zinc, manganèse, cuivre, sélénium) et anti-inflammatoire (chrome)
3. Des vitamines du groupe B stimulent la microflore lactique, entérique, et aident à préserver l’intégrité de la muqueuse intestinale; le b-carotène et les vitamines C et E ont des propriétés anti radicaux libres.
4. La glutamine est un substrat énergétique pour les entérocytes mais aussi pour les cellules immunitaires (macrophages et lymphocytes). Elle permet de préserver l’intégrité de la muqueuse intestinale et l’efficacité du système immunitaire.
5. Le colostrum agit par sa richesse en lactoferrine, en immunoglobulines de type G (IGG) et en facteurs de croissance. La lactoferrine participe à la maîtrise des réactions inflammatoires et immunitaires notamment par la régulation de la croissance des lymphocytes T. Elle stimule la croissance des espèces du genre Bifidobacterium et participe à l’inhibition du développement des termes indésirables ou séquestrant le fer nécessaire à leur croissance. La lactoferrine intervient aussi comme promoteur de croissance des entérocytes, contribuant à la préservation de l’intégrité de l’épithélium intestinal. Quant aux immunoglobulines G, elles participent à l’inhibition de la prolifération des germes responsables des entérites.
6. Les polypeptides issus de la lécithine de soja ont des rôles neurostimulant, hépatoprotecteur et participent à la régénération des cellules épithéliales.
7. Les acides caprylique et caprique (des triglycérides à chaînes moyennes) s’opposent à l’intégrité des parois cellulaires des levures et champignons indésirables sans affecter la croissance de la microflore de protection intestinale.
8. Ces différents constituants additionnés du coenzyme Q10 et de la glycine agissent en synergie sur le métabolisme général, conférant au Myriaflor, des propriétés à la fois relaxantes et tonifiantes.
On prendra Myriaflor en raison d’un sachet par jour pendant un mois pour régénérer la flore et lui donner les éléments nécessaires à son équilibre et à sa santé.
Puis on prendra un sachet tous les 2 jours pendant deux mois pour stabiliser l’organisme. Puis pour entretenir la flore, on prendra 1 à 2 sachets par semaine.
Myriaflor se prend le matin dans un verre d’eau tiède 35°C ou du lait d’amande à 35°C. Laisser incuber une demi-heure avant de la consommer et une fois ingérée, attendre 15 minutes avant de manger.
Avec ces 400 mg de potassium, Myriaflor ne convient pas aux enfants de moins de 3 ans et aux personnes souffrant d’insuffisance rénale.
Au terme de cette étude sur la microflore, rappelons-nous que pour avoir une bonne flore intestinale 5 règles majeures sont à observer fondamentalement:
1. Bien mastiquer à chaque bouchée pour bien saliver vos aliments et les prédigérer comme il faut.
2. Manger une nourriture saine et le plus biologique possible pour éviter les pesticides et fongicides qui détruisent les bonnes bactéries et font proliférer les mauvaises.
3. Consommer de préférence des yaourts au lait de chèvre ou de brebis, plus efficaces pour apporter les probiotiques nécessaires à notre flore que ceux au lait de vache toxiques et favorables à l’inflammation des parois intestinales.
4. Prenez des fruits et des légumes biologiques et du pain de petit épeautre non hybridé (ou du riz, du millet) qui vous apportent des prébiotiques favorables à la bonne fermentation intestinale.
5. Evitez les eaux chlorées qui détruisent les bonnes et les mauvaises bactéries de la flore intestinale et les jus de fruits chimiques qui activent la fermentation intestinale et produisent des microbes pathogènes déséquilibrant la flore.
Si vous êtes capables de prendre en main votre alimentation et respecter les lois de l’hygiène de vie, vous garantirez à votre côlon une bonne flore qui produira suffisamment de sérotonine pour vous donner la bonne humeur et une vraie joie de vivre en bonne santé. C’est tout le bien que je vous souhaite!
cellules.

Père François Zannini, naturopathe