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Les importantes apparitions de Marie à Ghiaie di Bonate (mai 1944)

Aujourd’hui plus que jamais, il importe de comprendre la sollicitude que notre Mère céleste accorde à notre humanité en grand danger. Alors que les prophètes de l’Ancien Testament ont annoncé le Messie, la Vierge est le Prophète de notre temps qui nous dit de nous convertir pour hâter une nouvelle Pentecôte et son propre triomphe sur les forces du Mal. Comme elle est venue à Fatima en 1917, un 13 mai, pour conforter ses enfants, une année avant la fin d’une guerre atroce, de même, en 1944, à Ghiaie di Bonate, elle nous appelle à la conversion pour bâtir, sur les valeurs familiales, une civilisation de l’Amour.
C’est après treize années de polémiques que les authentiques messages de Marie sont connus. Le confesseur de la voyante est tombé par hasard sur le manuscrit secret où Adélaïde a décrit la belle histoire des apparitions, avec les enseignements de la Vierge Marie, d’une grande richesse théologique. L’Eglise devra reconnaître les faits.

1944: le contexte historique

Plongeons-nous dans la Deuxième Guerre mondiale, au nord de l’Italie, dans la zone fasciste occupée par les Allemands, alors que les Anglo-américains ont conquis la moitié sud de la péninsule. Les troupes nazies imposent la loi de la terreur à un peuple abattu qui a peur de tout désordre (une apparition de la Vierge par exemple) qui lui vaudrait de cruelles représailles. 
Pour le mois de mai 1944, le pape Pie XII demande aux parents chrétiens de dire des prières en famille à Marie pour implorer la fin de la guerre. Curieusement, c’est le 13 mai, jour de la première apparition, qu’est lancée enfin la grande offensive des Alliés pour libérer le centre de l’Italie, Rome et le pape. Une victoire étonnante surviendra le 4 juin, soit 4 jours après les 13 apparitions du mois de mai! A Ghiaie, la Vierge avait demandé qu’on prie beaucoup pour que le Pape ne quitte pas le Vatican, protégé par le manteau marial
On apprendra plus tard qu’Hitler avait donné au chef SS Otto Wolff l’ordre d’organiser l’enlèvement et la séquestration du Pape. Heureusement, ce nazi, devenu admirateur de Pie XII, réussit à pénétrer au Vatican pour l’avertir du danger qu’il courait!

Notre-Dame de la Sainte Famille

Le 13 mai 1944, à Ghiaie di Bonate, près de Bergame, Adélaïde Roncalli, une fillette de 7 ans, issue d’une famille chrétienne pauvre, cueille des fleurs pour la statue de la Madone, qui se trouve près de sa chambre. Elle voit soudain un point d’or grandissant qui descend vers elle. Il s’ouvre sur 3 cercles lumineux comprenant une belle Dame portant Jésus, avec saint Joseph à sa gauche. Comme la gamine prend peur et fait mine de fuir, la Dame lui dit, d’une voix délicate: «Ne t’enfuis pas, je suis la Madone.» Elle ajoute, avant de disparaître: «Tu dois être bonne, obéissante, respectueuse avec ton prochain et sincère. Prie bien et reviens les prochains soirs à la même heure.» Aujourd’hui encore, la Mère de Dieu lance son appel à chacun de nous: «Ne t’enfuis pas loin de moi, sauve ton âme, ne tombe pas dans les subtils pièges actuels du Malin!»

Un martyre annoncé

Le 14 mai à 18 heures, la jeune Adélaïde sent qu’elle doit rejoindre la pinède où Marie l’invite.
Elle met beaucoup de temps à l’atteindre, parce que la route est déjà bondée de monde. Précédé par deux colombes, un point d’or s’approche avec majesté, traçant la silhouette de la Sainte Famille. La Vierge, auréolée d’étoiles, en robe blanche et manteau bleu, deux roses sur les pieds et le rosaire dans les mains jointes, rappelle les recommandations de la veille: être bon pour autrui, obéissant à la volonté de Dieu, sincères et respectueux envers les autres. Marie ajoute: «Entre 14 et 15 ans, tu deviendras sœur sacramentine. Tu souffriras beaucoup, mais ne pleure pas, car après, tu viendras avec moi au paradis.» Au fond de son cœur, la fillette est en joie, car elle sera pour l’éternité avec sa maman Céleste et, sur terre, elle profitera de sa douce présence.
Quand Adélaïde demande la guérison pour plusieurs enfants, la Vierge répond: «Dis-leur que s’ils veulent la guérison de leurs enfants, les parents doivent faire pénitence, prier beaucoup et éviter certains péchés» (contre l’amour conjugal et contre la vie naissante).
Pour la foule qui demande quand s’arrêtera la guerre, Marie dit: «Si les hommes font pénitence, la guerre se terminera dans deux mois, sinon ce sera dans un peu moins de deux ans.» Ce jour-là et les suivants, certains choisirent la vie religieuse. Les prêtres et les sœurs trouvèrent leur vocation là en si grand nombre que la Reine de la Famille sera également qualifiée de Reine des Vocations.
Dans la 3e apparition du 15 mai, la Madone présente un visage marqué par la douleur quand on lui présente des enfants malades. Elle revient sur un thème qu’Adélaïde ne comprend pas bien: «Tant de mamans ont des enfants éloignés de la grâce à cause de leurs très graves péchés: qu’elles ne commettent plus de péchés et leurs enfants guériront!»
Marie fait donc un lien entre l’avortement et des problèmes médicaux qui peuvent surgir chez les enfants qui naîtraient par la suite. Le mal moral conduit au mal physique. Nous voyons aujourd’hui que les péchés contre la Création engendrent le dérèglement climatique.
Enfin, quand les gens réclament un signe extérieur pour confirmer les apparitions, ils reçoivent comme réponse: «Celui-ci arrivera en son temps.»

Les miracles du soleil

L’après-midi du 16 mai, Adélaïde subit, avant la 4e apparition, un interrogatoire extrêmement minutieux mené par Sœur Concetta. Elle donne sur les faits survenus des précisions jusque dans les moindres détails. Ce témoignage, qui sera publié, est en soi une preuve convaincante de l’authenticité des apparitions mariales de Ghiaie.
Ce soir-là, comme après le 20 mai, il y a des signes solaires vus par des dizaines, puis des centaines de milliers de personnes. Voici ce qu’a écrit Monseigneur Picardi:
«Je vis le soleil sorti des nuages qui tournait sur lui-même et, à cause de la vitesse du mouvement, il semblait qu’il dérapait… Pendant dix minutes, le soleil, magicien en pyrotechnie, lançait des faisceaux de lumière jaune or, vert or, violet or. Les nuages autour du soleil formaient une auréole fantastique. Ce fut pour moi une preuve évidente des apparitions de la Madone… Définitive et indiscutable pour tous.»
Parallèlement à ces phénomènes célestes, on compte à Ghiaie des centaines et des centaines de conversions et de guérisons miraculeuses. Le curé du lieu témoigne: «Il fallait être dans les confessionnaux pour comprendre qui poussait, en ce lieu, les grands pécheurs à venir vider leur sac de misères.»

Les angelots roses et bleus

Le 17 mai, précédée de deux colombes, la Madone apparaît vêtue de rouge avec un manteau vert. Autour des 3 cercles de lumière, il y a 8 angelots, habillés en alternance de bleu et de rose, voletant en dessous du coude de Marie. Ceux-ci représentent les nombreux enfants, de sexe masculin et féminin, avortés, victimes innocentes de ces péchés graves déjà évoqués. Près de Marie, ces petits êtres retrouvent la vie; ils deviennent ses petits anges, participant à la joie du paradis. Ce message pour notre temps est un appel important à la transcendance et à la bioéthique: l’être humain n’est pas un cobaye pour donner libre cours à de très discutables expérimentations.
Le peintre Giovanni Galizzi, qui est chargé de faire le tableau de la Vierge, apprend que le manteau est vert et la robe rouge, soit deux couleurs contradictoires difficiles à marier. Parmi toutes les nuances proposées, Adélaïde sélectionne un rouge très pâle avec un vert chaleureux et décoloré. A l’exécution, le peintre étonné, réalise que ces couleurs, unies à l’aura lumineux de Marie, s’harmonisent et sont une preuve que l’enfant a dû vraiment voir la Vierge.

Le péché et ses désordres

Le lendemain, La Vierge, entourée d’angelots, insiste sur la prière, la pénitence et le sacrifice. Elle dit: «Prie pour les pauvres pécheurs les plus obstinés qui sont en train de mourir et qui transpercent mon cœur… Le péché une fois commis prend corps dans la vie de l’homme et de sa famille. Ainsi incarné, le péché se reproduit de lui-même dans une chaîne incessantes de désordres et de souffrances. L’adultère génère de nouvelles familles en difficultés et en échec.» Seul, Dieu peut briser cet enchaînement.
«Prie pour le Pape et dis-lui qu’il fasse vite, parce que je veux être attentionnée pour tous, en ce lieu.» Ghiaie est donc un lieu privilégié pour la conversion des âmes.

Je serai reconnue par l’Eglise

Le 19 mai, pour la 7e fois, la Madone apparaît avec Jésus et saint Joseph pour préciser qu’il n’est pas nécessaire que les enfants malades viennent jusqu’ici. «Ils guériront, en fait, en fonction de leurs sacrifices… Tout dépend de la capacité à offrir et à sanctifier la souffrance, à vaincre son propre péché. Beaucoup viendront, beaucoup se convertiront et je serai reconnue par l’Eglise.»
Le 20 mai, devant des marées humaines, les phénomènes prodigieux se reproduisent dans le ciel. Deux médecins scrutent l’extase d’Adélaïde et font des tests. Ils constatent qu’un «chuchotement bref et imperceptible sort de ses lèvres qui conversent avec quelqu’un invisible à leurs yeux.»

La parabole silencieuse

Avec cette 9e apparition, également précédée de deux colombes, symboles du couple uni, la fillette, en extase, voit d’abord la Sainte Famille au milieu d’une église. Devant le porche, il y a un âne grisâtre, un chèvre blanche, un chien blanc à taches foncées et un cheval brun.
Les quatre animaux sont agenouillés et remuent la queue comme s’ils prient. Ici, Marie veut mettre en valeur les vertus nécessaires pour former une sainte famille qui doit rester entre ses mains. L’âne représente la patience, la chèvre la douceur, le chien la fidélité, tandis que le cheval, plein d’orgueil, s’éloigne de la prière pour saccager un champ de lys (c’est l’image du divorce).
Mais saint Joseph, l’homme du silence, veille, comme protecteur de la famille. Il parvient à ramener en douceur le cheval à l’église et à lui faire reprendre la prière.
On doit comprendre que seule la prière peut maintenir unie la famille. Le cheval qui revient sur ses pas illustre bien le thème de la conversion.

Une semaine pour réfléchir (21-28 mai)

Marie donne à Adélaïde un temps de réflexion d’une semaine pour méditer et intégrer ses messages. Pour être une porte-parole fidèle, elle doit être toute à Marie.
Celle-ci lui annonce qu’elle doit encore apparaître quatre soirs, du 28 au 31 mai.
Alors que l’évêque de Bergame interdit aux membres du clergé de s’impliquer dans les événements de Ghiaie, un professeur de théologie, Don Cortesi, met la voyante sous sa coupe, l’isolant en partie pour la défendre des folies de la foule. Son but est d’abattre les fausses apparitions. Le ciel ne peut choisir une gamine inculte comme porte-parole. Ce brillant théoricien doit utiliser les cajoleries et toutes les menaces possibles. Finalement, Adélaïde «pour éviter de commettre un péché mortel» est obligée de déclarer par écrit qu’elle a menti.

Les quatre dernières apparitions

Le 28 mai, tenant unis deux pigeons, la Vierge revient encadrée par deux apôtres: saint Jude, spécialiste des combats difficiles (contre Satan) et saint Matthieu, modèle de converti. Heureuse, l’enfant va faire, enfin, sa première communion. Depuis lors, la sainte Eucharistie, vénérée avec grande dévotion pendant soixante-dix ans, lui donnera la force de remplir sa mission.
En face d’elle, se démène le Diable qui sait que, pour détruire la société, il faut d’abord mettre en pièces la famille, profaner le mariage. Nous voyons déjà les dégâts d’une telle stratégie.
Le 29 mai, Marie promet que «ceux qui souffrent, sans se plaindre, obtiendront, de sa part et de son Fils, tout ce qu’ils demandent»! Il faut arriver à s’abandonner totalement à la Volonté du Père céleste, accepter ses limites et sa propre croix.
Le 30 mai, les médecins dénombrent, à ce jour, 300 miracles de guérison documentée, preuves que Marie est bien présente et active à Ghiaie, comme elle l’a promis.
Le 31 mai, la foule sait qu’il s’agit de la dernière apparition. 500 000 personnes tentent d’approcher, de toucher, la petite voyante qu’on a juchée sur un pierre, amené là, pour qu’elle soit vue de loin. L’extraordinaire danse du soleil se renouvelle une fois de plus.
La Vierge de la Famille fait ses adieux à l’enfant en pleurs: «Ne te décourage pas, je désire mon triomphe pour bientôt… Je serai ta récompense si ton martyre se passe dans la joie.» Et sur son front, la Maman du ciel dépose un très tendre baiser.
En mai 1947, dans une parodie de procès, la fillette de 10 ans est déclarée coupable de mensonge, par un tribunal ecclésiastique, en l’absence de défenseur! A 14-15 ans, elle essaie à deux reprises d’entrer au couvent. Comme l’a prophétisé Marie, elle n’y reste que quelques mois, car l’évêque met chaque fois son opposition. Elle devient infirmière et vivra intégralement selon les messages que la Reine de la famille lui a confiés. Celle-ci, le 24 août 2014, est venue la chercher pour vivre avec elle les splendeurs du ciel!
Terminons avec le témoignage de Mgr Battaglia, en 1952: «Je pense que les hommes ne se sont pas toujours montrés dignes de cette apparition, et Notre-Dame a permis que, pour l’instant, on ferme la page sur une nouvelle source de grâces pour l’humanité… j’espère qu’elle voudra bien la rouvrir, pour le réconfort de tous et pour sa propre gloire.»
Jean-Marc Derzelle

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