En mes demeures du ciel tu apprendras à aimer qui Je suis
Christine
Christine a reçu de nombreux messages sur le passage de ce monde vers la Vie éternelle. Ecoutons:
Jésus: «Au dernier jour, toi seul te jugeras en voyant ma Sainte Face et toi seul pleureras sur tes manquements, sur tes rejets.
Mais mon Cœur te délivrera de tes péchés, mon Cœur te portera délivrance et, avec toi, je marcherai sur le sentier, pour te guider à la Maison de Lumière éternelle. N’aie crainte de la Fontaine d’Eau vive qui lavera ton vêtement et lui portera blancheur, n’aie crainte de la Lumière qui dans ses bras t’emportera! Tu deviendras nouveau-né en Ciel et tu apprendras à te libérer de tes nombreuses fautes; tu entreras dans le bain de la purification avec un cœur nouveau, l’esprit à l’abandon et tu sentiras couler en toi la Source vive du Salut qui à tout homme est donné. Enfant, n’aie crainte du passage, qui que tu sois, le Ciel reprend en son sein l’enfant que sur la Terre il a fait naître pour le glorifier. Tu n’as pas su ou pas pu me glorifier sur la Terre, alors en mes demeures du ciel tu apprendras à aimer qui je suis car tu me reconnaîtras; et tous tes rejets, tous tes refus disparaîtront comme neige au soleil et tu viendras à moi qui t’attirerai pour te montrer la vie, la vraie Vie en Dieu, ton unique Sauveur, ton Maître et ton Père; et tu me reconnaîtras et tu m’aimeras et je ferai de toi un nouveau-né en ciel et tu retrouveras ta dignité d’enfant de Dieu, que le Malin a cherché à te voler pour que le sourire en toi ne s’épanouisse. Mais moi, au dernier jour – à ton dernier jour – je viens te donner une nouvelle chance de venir à moi, de m’approcher, de me reconnaître et de me suivre.» (Jésus 29.12.2023, «Seul l’Amour vous délivrera», Tome 2, pp. 390-391)
Christine a entendu le témoignage de Katia, sa cousine décédée, et aussi de sa sœur Liliane, juste après son décès:
Katia: «Le corps s’efface, l’amour retentit et c’est alors que l’on voit au grand jour ceux que l’amour réunit, unit véritablement. Oh, c’est une robe de noces, un voile de pureté! L’humanité est détournée, remise dans le sein de la Terre, alors que se lève l’âme, dans la splendeur ou la grisaille, selon son état.
Le corps au tombeau n’a plus rien qui vaille. Il est enfoui… et vous vous attachez encore à lui, délaissant le plus beau: l’envol de notre être de lumière vers les sphères de Dieu. Vous, vous ne voyez que l’enveloppe, la triste enveloppe inerte qui n’a plus aucune chaleur pour vous entourer et pour vous étreindre! Oh, comme nous nous sentons seuls et désemparés à cet instant précis. Nous sommes entre deux mondes et ne pouvons ni quitter l’un, ni rejoindre l’autre. C’est à cet instant crucial que nous avons besoin de prières, et vous ne nous montrez souvent que vos larmes ou vos indifférences. «Elle est partie», dites-vous; «il a rejoint la lumière, le Père…» Le croyez-vous vraiment? Nous, nous devons nous adapter à ce nouvel état où vous ne nous entendez plus, alors que nous continuons de vivre, différemment, mais nous sommes en pleine Vie.
Je vous en prie, respectez le temps des défunts, respectez le temps de l’Eglise!
Réunissez-vous en prières et en actions de grâces auprès du corps sans vie et cependant plein de vie autour de vous. Le corps a besoin de s’adapter, le nouvel être que nous sommes a besoin d’être entouré de vos tendresses de cœur, de vos prières qui nous montrent le chemin vers le ciel du Très-Haut. Croyez-vous que cela soit facile de sortir de sa chrysalide et de devenir papillon? Croyez-vous qu’il est facile de quitter ceux qu’on aime? […] Respectez la vie, elle est continuité et non arrêt brutal. Respectez nos âmes. Priez pour nous qui vous aimons et vous voyons.» (Katia, 25.09.2017)
Liliane: «Je suis partie comme une fleur, comme un papillon qui s’envole. Je suis sortie de mon cocon et j’ai volé, volé… et puis tout à coup, je me suis envolée et j’étais dans la joie, parce que tout était léger, si léger. Il y avait de la fraîcheur et de la douceur. La joie m’a envahie.» (Liliane, 21.02.2020)
«Aussi légère qu’une bulle de savon, je me laisse aller au gré du vent et en chaque appel d’air je prends un nouvel envol. Je ne sais quand je viendrai me poser. J’ai l’impression de rêver et pourtant ce n’est pas un rêve et je ne puis plus me poser. […] Ne pleure pas sur l’être de chair, regarde avec les yeux de l’âme, réjouis-toi de l’envol du papillon qui par surprise a enlacé l’âme et de ses ailes l’a transportée plus haut et plus haut encore, près d’un astre de Soleil embrasé de feu! Sous sa coupe, je ne me suis pas brûlé les ailes mais d’un feu d’amour ardent je fus toute envahie. Oh! Comme il est bon de ressentir l’amour et comme l’amour est léger! […] Pour l’instant, je vole encore et je m’échappe des feux brûlants de la Terre. Moi qui n’ai et qui ne suis plus poids, je gravis en envol les marches de la citadelle nouvelle. Mais c’est avec vos mots d’amour que je prendrai assise, vos pleurs, vos tristesses alourdissent mes ailes. Je vous invite à ma joie, mais ne peux vous donner mon envol. Croyez simplement et vous vivrez déjà dans la lumière que je traverse, que nous traversons, car nous sommes une multitude à nous envoler ensemble! Je vis, je vis, je suis Vie! Ne m’écrase pas sous tes poids, toi, homme de douleur. J’en ai tant porté que je n’en veux plus. Prends l’envol du cœur et tu m’accorderas l’envol de l’âme. Crois simplement et je battrai des ailes plus fort encore! Aime-moi comme je t’aime, dans la liberté des cœurs unis qui mutuellement s’enlacent et s’envolent! […]. Ami, frère, sœur, réjouis-toi avec moi! Crois avec moi qui vois et ne me vole pas mon envol! Comment feras-tu demain pour ouvrir tes ailes si tu ne me crois pas aujourd’hui? C’est mon témoignage aujourd’hui que je te porte. Apprends à battre des ailes avant ton envol et il te sera plus facile de te laisser porter par le vent. Mais si toujours tu portes en toi le témoignage du non, alors dans ton refus tu t’enliseras et tu sombreras. Ne franchis pas la porte d’en bas, celle qui fièrement arbore un refus absolu et ainsi tu n’entreras pas dans les couloirs sombres. Choisis l’envol comme moi je l’ai choisi et tu ne seras pas démuni. N’aie pas peur du nouveau, car la peur entraînerait ta chute; laisse-toi simplement porter, entre dans le vent avec ton corps diaphane et n’aie pas peur du nouveau corps donné, la peur est poids et elle entraîne vers le bas. Oh! Vole avec moi dans la réjouissance du cœur, parce que je te vois, je vous vois et que je te souris, je vous souris. Dis-leur, dis-leur: je suis heureuse Oui, la Maison est grande et elle est à tous, et ceux que j’aime tant m’ouvrent les bras de leurs cœurs grands ouverts. Un jour, tu me suivras toi aussi, toi qui regardes, toi qui écoutes, toi qui lis, toi qui écris et je t’ouvrirai mes bras du Ciel et je viendrai t’aider à voler, je t’apprendrai à déployer tes ailes et à grandir en sourire, parce que ici, je vais, ô oui je vais m’épanouir dans tout ce que j’aime. Oh! Qu’il est beau de vivre!» (Liliane, 23.02.2020)



