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Notre-Dame de Livron

et le manuel du pèlerin du Père Marie-Antoine

Le sanctuaire de Notre-Dame de Livron est situé dans le Tarn-et-Garonne, diocèse de Montauban, paroisse de Caylus, mais tout aussi proche de Cahors ou d’Albi, et à une trentaine de kilomètres de Villefranche-de-Rouergue dans l’Aveyron.

Une communauté dynamique de carmélites missionnaires, en collaboration avec le diocèse et son évêque, donnent vie à ce lieu multicentenaire. Les pèlerins y trouvent toute l’année le gîte et le couvert, et le Centre spirituel François Palau pour les Offices, une multitude de rencontres dans le cadre de récollections, sessions, retraites, avec la participation des carmes. Les grands pèlerinages se situant durant le mois de Marie, et lors de la Semaine mariale début septembre. Tous les détails en sont donnés en annexe du livret.
Le Père Marie-Antoine, qui sera le prédicateur attitré de Notre-Dame de Caylus, décrit bien ce qui, ici, attire et retient le pèlerin: «Livron, du Royaume de Marie, est un lieu simple et calme, humble, pauvre et quelque peu sauvage mais nullement dépourvu, avec les charmes pénétrants d’une poésie aussi exquise qu’austère.» Le sanctuaire a une longue histoire, où le merveilleux se fait grâce mariale. Le P. Marie-Antoine, avec toute la fougue de ses trente-sept ans, écrira, de 1862 à 1903, un morceau de cette histoire.
Comme tous les pèlerinages mariales qui trouvent leur origine dans la nuit des temps, il y a de la beauté, de l’héroïsme, du surnaturel dans son histoire. Tout y est: le beau chevalier qui tue le dragon, terreur de la population, et les anges qui transportent les pierres posées par les bâtisseurs en haut des collines pour le site où Marie a choisi que serait élevée la «Chapelle de la Délivrance» (origine du nom «Livron») en son honneur. Tout y est, nous dit le P. Marie-Antoine, «le site enchanteur et mystérieux, la chapelle avec sa fontaine jaillissante, miraculeuse, l’horrible caverne, la belle Vierge couronnée et souriant aux pèlerins, le concours prodigieux qui augmente chaque année et dépasse toute attente, les grâces de tout genre qui, se multiplient sans cesse.»
Tout y est… et le «Saint de Toulouse» haranguant les foules, précédés par deux futurs «Bienheureux», le Père carme François Palau, un ermite espagnol exilé de Barcelone pour cause de guerre civile, et le fondateur des Carmélites missionnaires. Et, avant lui, le P. Pierre Bonhomme, fondateur de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire de Gramat, le «Saint de Rocamadour». Chacun sur son propre chemin de sainteté, y a laissé sa marque.
Le Père Marie-Antoine en donne la clef: «En nous attirant vers la solitude, Marie nous ramène vers Dieu en nous ramenant à nous-mêmes, et elle nous fait comprendre que le véritable progrès spirituel se trouve toujours dans le calme intérieur et le recueillement de l’âme.»
Ce livret dont il est l’auteur, est un vrai manuel du Pèlerin de Livron. On y trouve l’histoire merveilleuse de sa fondation, les miracles les plus célèbres qu’y a fait Notre-Dame, les grâces de toutes sortes qu’elle y répand toujours. Il décrit le grand souffle qui passe sur le vallon à son époque lors des grands pèlerinages. Avec un point d’orgue, les fêtes de Couronnement en juin 1878 au milieu de foules immenses qui prient, chantent, acclament, exultent d’une joie aussi pure que l’air qu’on y respire.
Et puis, on y trouve le Chemin de croix médité propre au Pèlerinage de Livron, les longs cantiques des processions qui s’y déroulent, les prières à Notre-Dame de Livron. Souvent, le P. Marie-Antoine en était l’auteur.
L’ouvrage se termine par quelques annexes. En particulier, l’homélie du P. Marie-Antoine quand Notre-Dame de Livron, couronnée à Caylus, est dans la soirée de retour dans son sanctuaire. La cérémonie se passe à l’extérieur de la chapelle qui ne peut contenir la foule, une foule qui, à la voix du prédicateur ne cesse de mêler sa voix, d’acclamer, de chanter dans une distribution des rôles très spontanée, comme c’est souvent le cas avec le P. Marie-Antoine.

Préface de Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban.

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