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La Crucifixion et mort de Jésus

Esultanza
 

En marche vers la Semaine sainte, le chapelet en main, méditons le cinquième Mystère douloureux, dicté par Jésus à Esultanza pour les couples.

 

1er octobre 2006
Avant de réciter ce Mystère, invoque de façon particulière l’Esprit Saint, entre dans le cœur du Père et, comme un enfant, fais-toi guider par Marie, la Mère des Douleurs, témoin fidèle, jusqu’au martyre de son Cœur vierge et immaculé.
C’est moi qui me suis remis dans l’Amour au martyre, je désirais énormément ce baptême de sang, et j’avais donné ma vie entière, jour après jour, pour vivre cette heure. J’étais épuisé, je n’arrivais à réunir mes dernières forces qu’en voyant que tant d’enfants comme toi m’auraient choisi comme unique Trésor de leur journée.
Merci mon fils, ma fille d’être là avec ce rosaire baigné aussi de mon Sang pour méditer ce mystère si insondable de ma mort rédemptrice.
A présent suis-moi et comprends que je ne t’ai pas aimé pour rire.
Ce qui me maintenait en vie était le désir infini d’amour pour toi, pour tous, et en réunissant mes dernières forces, j’offrais mon corps aux bourreaux, car je savais que mon sacrifice aurait pour toujours sauvé toute l’humanité à travers la Résurrection.
A présent suis-moi dans la tranquillité de ton Esprit et écoute cette confidence que ton Rédempteur veut te faire.
Je me suis allongé sur la Croix comme un petit agneau, deux bourreaux se sont assis sur ma poitrine, Je te laisse imaginer la grande souffrance que j’ai éprouvée. Un troisième m’a saisi le bras droit et a enfoncé la pointe du clou et, en levant le marteau, a frappé le premier coup. La Mère répondait au cri de son Fils torturé sans pitié, avec un gémissement à peine perceptible tant elle réprimait sa douleur, son Cœur était brisé et elle se tenait la tête entre les mains.
La souffrance était à certains moments insupportable pour ton Jésus, car le clou déchirait les muscles, les nerfs, les veines et fracturait les os.
Puis la main gauche dut subir la même torture.
Puis ils me clouèrent les pieds, l’un sur l’autre, et ils frappaient sans pitié.
Sous la Croix montait une lamentation de colombe, la Mère aurait voulu être crucifiée Elle aussi avec moi.
Quelle longue agonie fut pour ton Jésus et pour la Mère ces heures sur la Croix!
Mon fils, ma fille, je t’épargne le récit de toutes mes souffrances.
Quelques femmes qui gémissaient avec moi m’apportèrent un peu de réconfort.
Mais celle qui fut ma force c’est elle, la Mère martyre, l’Héroïne de l’Amour qui, droite sous la Croix, pâle de douleur, cherchait à me sourire à travers les larmes.

5 octobre 2006
Trois heures d’agonie, cloué sur la Croix, étiré entre ciel et terre, dans un océan de souffrance, je te sauvais et je te rouvrais les portes du paradis.
Sept paroles sont sorties de ma bouche ensanglantée. Sept paroles qui ont transformé la justice en miséricorde.
La première: «J’ai soif». J’avais soif de toi, j’ai soif de toi, de Miséricorde, de Rédemption, à présent tu comprends que ces Ave Maria actualisent, rendent présente et agissante cette grâce infinie.
Je suis assoiffé d’amour. Aujourd’hui résonne pleinement cette parole sur l’humanité.
Sur la Croix je vous regardais tous génération après génération, et je voyais ce qui vous serait advenu, tous les bienfaits que vous auriez reçus et que je vous ai gagnés sur la Croix.
C’est à travers le Rosaire et la méditation de ce Rosaire que tu actualises aujourd’hui les dons de ma Rédemption: dans le Notre Père «Donne-nous aujourd’hui notre pain», dans l’Ave Maria «Le fruit de ton sein, Jésus» et «Maintenant».
La seconde parole qui t’a été remise est «Femme», la Sainte parmi les saintes, la Mère, unique trésor qui m’était resté: «Femme, voici ton Fils, Fils voici ta Mère.»
Depuis ce moment, depuis cette Croix, elle vous a tous engendrés comme enfants.
Sous la Croix, entre trois condamnés, Marie commence sa mission de Mère de l’humanité rachetée par moi. Mais elle est la Corédemp­trice de génération en génération. La Mère transpercée par une douleur indicible. En silence, elle gardait tout en son Cœur.
Comme le Père le jour de la conception par œuvre de l’Esprit Saint, m’a déposé moi, le Verbe, dans les entrailles de Marie, ainsi à présent, il dépose toute l’humanité dans les entrailles de ma Mère, faisant naître ainsi l’Eglise.
Mon Eglise est née au pied de la Croix, car c’est de cette Croix que naît toute rédemption pour vous enfants.
Elle, la Mère qui vous génère continuellement, elle Mère de l’Eglise.
Tous ceux qui sauront gravir le mont avec Marie et sauront être fidèles, seront les vrais serviteurs de ma Parole de Vie.
Marie est la Mère qui a toujours du pain pour nourrir ses enfants, il suffit de se laisser gouverner par elle pour être les authentiques témoins de ma résurrection.
La Trinité vous confie à cette Mère et soyez-en les véritables enfants.

8 octobre 2006
La méditation de ce Mystère est si émouvante qu’elle peut toucher les cordes les plus cachées de votre cœur.
Mon fils, ma fille, toi qui entres dans l’intimité de cette Mère, tu n’en finiras pas de t’émerveiller.
Aie confiance en elle, spécialement lorsque tu souffres, cette Mère te comprend. Alors sans aucun doute elle s’offrira à Dieu, victime immaculée, à travers l’Esprit. Ton visage sera la réverbération de son visage. Tes mains travailleuses refléteront la charité des mains de Marie. Tes yeux seront le miroir des siens. Ton cœur sera la projection de son Cœur.
Si tu acceptes de suivre cette Mère, tu seras comme le Père t’a pensé. Sur la Croix, Trône de gloire, effusion de miséricorde. Avec le bon larron repenti qui me demandait pardon, j’ai surpassé toutes ses attentes.
Et voici, mon fils, ma fille la troisième parole: «Aujourd’hui tu seras avec moi au paradis», moi je suis l’immédiateté de l’amour.
Ma Croix est salut pour tous. Sauf pour ceux qui me refusent librement.
La quatrième parole que, tous, vous devez répéter si vous voulez être mes disciples: «Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font.» Même ceux qui m’avaient crucifié, je voulais les sauver.
Je voulais les attirer au Père, en excusant toute leur perversion, toute leur résistance à la grâce.
Je savais que le Père ne pouvait refuser cette miséricorde à son Fils bien-aimé, qui l’implorait avec les mains et les pieds transpercés.
Depuis ce moment des fleuves de grâce se sont déversés sur la terre.
C’est de cet Amour miséricordieux que provient toute sainteté.
De génération en génération, sa miséricorde s’étend sur tous ceux qui le craignent.

12 octobre 2006
Trois heures d’agonie qui furent un vrai martyre.
Mon corps était torturé. Ces trois clous empêchaient tout mouvement, la tête restée libre était en permanence traversée par des épines très aiguës. Mais ce qui me faisait le plus souffrir était de savoir que tant d’enfants, de par leur libre arbitre, auraient refusé ma miséricorde.
La Mère était impuissante, elle restait là sous la Croix, elle ne pouvait même pas me donner une gorgée d’eau, elle laissait que toute la volonté du Père s’accomplisse en moi.
Ainsi, s’accomplissait la rédemption.
Je me suis senti abandonné par le Père et j’ai crié la cinquième parole: «Père, Père, pourquoi m’as-tu abandonné?» Mes forces physiques étaient de plus en plus diminuées, je sentais que c’était la fin.
Avec un fil de voix j’ai exhalé la sixième parole: «Tout est accompli.»
S’ensuivit une convulsion atroce, qui semblait vouloir arracher mon corps fixé à la Croix, et mes nerfs torturés; Je soulevais le ventre de façon anormale puis le relâchais, le thorax se gonflait, se contractait, les côtes se tendaient dans l’effort de respirer et toutes mes blessures se rouvraient.
La douleur fut si lancinante que, par deux fois, Je me suis rejeté en arrière en me cognant la tête sur la Croix, je me tordais dans un spasme sans fin. Dans ce corps épuisé, la mort arriva en reine.
Le dernier cri: «Père, entre tes mains je remets mon esprit.» Ainsi expira ton Jésus, avec la tête inclinée sur la poitrine.
La rédemption s’ac­complissait, des fleuves de miséricorde se déversaient sur toute l’humanité.
Mon corps devait subir un dernier outrage, une lance qui ne pouvant blesser Celui qui était déjà mort, vint transpercer la Mère, dans le vif de son Cœur. Et moi, en elle, je vous offrais ce Cœur transpercé dont s’écoulaient sang et eau, symboles des Sacrements. Le Cœur s’ouvrait sous le coup de lance, et surgissait la Source de la miséricorde qui, tant que le monde durera, ne s’épuisera jamais.
Lorsque tu te sens crucifié avec moi, quand tu te sens objet de mépris, de calomnie, alors place-toi à côté de Marie, la Mère, elle te consolera. A ses côtés toute souffrance revêt un sens profond et on peut tout offrir en paix. Tu dois l’aimer et l’imiter. Les saints sont uniques et singuliers dans leur spécificité. Marie par contre est la Mère. Vous tous vous portez la royauté maternelle de Marie. Elle porte en elle votre réalité. Tu peux l’imiter en répétant en toi ses gestes de douceur, d’amabilité, sa dévotion gratuite pour chacune de ses créatures, son espérance.
Sur elle reposent le bon vouloir du Père et de l’Esprit Saint qui l’enrichissent de tous les dons, elle est l’Epouse.

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