Mon compte


Créer un compte

Vient de paraître

Newsletter

Pour être informé des nouveautés - des offres spéciales - des promotions, inscrivez-vous à notre lettre d'information!

 

 

Facebook

Retrouvez les Editions du Parvis
sur facebook!

Des nouveautés,
des prières de la semaine,
des infos, etc.

Ces chants ne sont pas nos chants!

Thérèse Duteil et Christian Lechenadec

 

A l’occasion de la parution du dernier CD du groupe «Arche d’Alliance», leurs auteurs nous font découvrir que les textes et les musiques ne sont pas vraiment d’eux, mais qu’ils sont inspirés par le Ciel. Découvrons leur étonnant témoignage.
Christian et moi, en effet, n’avons écrit aucun des chants qui se trouvent dans nos cahiers et nous n’avons pas, non plus, composé les mélodies! Pourtant, nous en avons maintenant une centaine et 6 albums enregistrés. Et cette aventure dure depuis vingt ans!
Elle commença à l’automne 1993, alors que j’étais plongée dans les révélations de Jésus à Maria Valtorta: L’Evangile tel qu’il m’a été révélé. Une voix intérieure me sortit de ma lecture: «Il faut écrire un chant à saint Joseph!» Et un parfum extraordinaire remplit aussitôt la pièce où je me trouvais... Mon émotion passée, je me demandais bien comment écrire un chant, quand on n’est ni auteur, ni compositeur! Je pourrais peut-être écrire des paroles… mais pour la musique? Comme Christian joue de la guitare, je lui demandai s’il ne pourrait pas s’en charger. Il me répondit qu’il en était bien incapable! Comment faire alors pour écrire un chant à saint Joseph? Ce que je ne savais pas encore, c’est qu’il nous faudrait seulement prendre un crayon et écrire.
En effet, peu de temps après, poussée à ouvrir le premier tome de ces révélations, je tombais sur le chapitre du Mariage de Marie et Joseph. En le lisant, j’entendis intérieurement des phrases se mettre en musique. Je m’empressai alors d’enregistrer sur un magnétophone, ce chant qui allait devenir «Toi Joseph» (album Sainte Famille). Peu de temps après, Christian recevait, à son tour, le chant «Joseph de Nazareth» en jouant de la guitare. Voilà donc brièvement, comment ce charisme est né. Par la suite, d’autres chants se sont succédé à un rythme soutenu, puisque durant trois années (1994-1996), nous avons enregistré les albums Sainte Famille, Marie Myriam et Je te cherche. L’album Adonaï est sorti en 2004 et Etoile de la Mer en 2006. Sans l’aide de la Providence, qui s’est exercée par de généreux donateurs, nous n’aurions jamais réalisé ce travail. Enfin, la vente des CD contribue au financement des enregistrements.
La particularité de ce charisme est que nous n’avons le choix, ni de la musique, ni des paroles. Et le Ciel nous le confirme aussi par des signes dont voici deux exemples:
– Je venais d’arriver à San Damiano avec des pèlerins et comme à l’habitude, ils partaient au Petit Jardin en toute hâte. Quant à moi, j’étais restée auprès de la famille Garatti, pour régler quelques détails matériels. Aussitôt fait, j’y partais à mon tour. Or, quelques jours auparavant j’avais reçu le chant «Boire à la source» album Marie Myriam et parmi les paroles, l’expression «Etre porteur de lumière» ne me convenait vraiment pas! Aussi, tout en courant, j’essayais de la remplacer. Passant devant la librerie du Parvis, j’aperçus Mme Castella, en compagnie de Mme Chinosi la fleuriste. Je les saluai par un joyeux «Bonjour Mesdames!». J’entendis alors Madame Castella clamer en me voyant: «Porteuse de lumière elle est, je vous dis! Porteuse de lumière!» Ma surprise et mon émotion furent telles que j’arrivai en pleurant et pas très fière de moi, au Petit Jardin de Paradis!
– Une autre fois, je m’y trouvais aussi en-dehors des prières, avec deux pèlerines. Avec elles, j’évoquais «la Berceuse de Marie» (album Sainte Famille), reçue peu de temps avant, qui parle de «petits nuages dorés qui semblez les troupeaux du Seigneur sur le pré tout en fleurs». A cet instant, un spectacle magnifique dans le ciel s’offrait à nous: des petits nuages dorés ressemblant à de petits agneaux, couchés sur un pré! Nous étions à les admirer lorsqu’une dame du pays, habillée de noir et assise sur une des murettes bordant les allées, nous indiquait de la main ce spectacle inouï, en disant: «Vous avez vu les nuages? On dirait des agneaux couchés sur un pré!»... Je réalise aujourd’hui seulement avec émotion, que cette Mamma italienne nous avait parlé dans un français pur et qu’après cette rencontre, nous ne l’avons jamais revue!
Jésus dit dans l’Evangile que l’on reconnaît l’arbre à ses fruits, aussi nous vous rapportons quelques «fiorettis», parmi tant d’autres.
– Sophie, 20 ans, était en hôpital psychiatrique depuis de nombreuses années. Elle ne dormait pratiquement pas et malgré la prise régulière de somnifères lourds, elle passait ses nuits à faire le tour de son lit, enfermée dans sa chambre. J’avais obtenu la permission de l’emmener en pèlerinage à San Damiano. Sur le retour, après la mise en couchette dans le car, je chantai comme prière du soir, la «Berceuse de Marie» (album Sainte Famille), à l’invitation d’une pèlerine qui l’avait déjà entendue. Ce soir-là, Sophie s’endormit comme un bébé, avant d’avoir pu prendre un seul somnifère. Elle se réveilla seulement le lendemain matin, guérie! Elle sortit de psychiatrie et entra dans une communauté nouvelle...
– Un jour, une amie nous a fait rencontrer le jeune curé de sa paroisse, qui était dans un profond désarroi. Il pleurait beaucoup et voulait quitter son sacerdoce. En attendant le repas, Christian proposa de lui chanter «Les ailes de colombe» (album Je te cherche). Ce chant lui entra si profondément dans le cœur, qu’il en retrouva son âme de pasteur. Plus question pour lui d’abandonner son ministère! Le lendemain, il nous invita à chanter lors de la messe dominicale, et par la suite, il passait nos CD dans son église.
– Un autre prêtre m’avait fait part de la grâce qu’il avait reçue en écoutant le chant «Bruno mon petit frère» (album Marie Myriam), qui parle de la mort d’un des frères de Christian. Il m’expliqua que ce chant lui avait tenu la tête hors de l’eau pendant des mois, tandis qu’il pleurait la perte d’un ami très cher...
– Alors que nous venions d’animer une messe dominicale dans notre paroisse, une jeune fille, toute émue, nous expliqua qu’en nous écoutant chanter, elle venait de reconnaître les voix qu’elle entendait, depuis des mois, sur la cassette Sainte Famille. Elle s’en servait dans une circonstance très particulière. Baby-sitter, elle avait la garde d’un petit enfant handicapé, qui faisait régulièrement des crises de nerf terribles. Les parents lui avaient recommandé de mettre la cassette en marche dès qu’une crise se présentait, car l’enfant se calmait instantanément en l’entendant.
– Lors d’une conférence avec Jean-Marc, Messager de la Très Sainte Trinité, une personne est venue me voir pendant la pause. Elle me partageait son émotion après nous avoir entendus chanter. Retenant ses larmes à grand peine, elle me confiait n’avoir jamais rien entendu de pareil et les gens qui l’entendaient parler faisaient chorus avec elle…
– Notre charisme est très peu connu dans notre paroisse. Il aura fallu la sépulture d’un membre de nos proches, au cours de laquelle le chant «Les ailes de colombe» (Album Marie Myriam) a été diffusé, pour que nous sortions un peu de l’ombre. Ce chant a touché des paroissiens qui, depuis, sont venus vers nous pour acquérir des disques. Nous avons aussi chanté «Les ailes de colombe» lors de la sépulture d’un jeune. Au cours des semaines suivantes, des personnes venaient vers nous pour dire leur émotion.
Un nouvel album: J’avais soif est enregistré. Le chant qui lui donne son nom m’est venu lors d’une messe de Carême, à Orcet, près de Clermont-Ferrand, pendant que l’assemblée répétait le chant d’entrée «Venez boire à la fontaine». Le Ciel a quand même de l’humour!... Pour ce disque, Antoine Allemand, notre arrangeur, a encore composé de très belles parties instrumentales, qui embellissent merveilleusement les chants, et nous donnent de goûter la douceur des mélodies et la profondeur des paroles. Ainsi ornementés, ils viendront, nous l’espérons, vous toucher «non pas le cœur, mais l’âme».
Nous avons fait écouter un autre titre de l’album «L’Amour», à deux enfants de 4 et 6 ans. Elles en ont été tellement ravies qu’elles le réclament systématiquement en voiture et chantent à tue-tête avec le CD! Elles demandent même à rencontrer Antoine car elles trouvent que ses musiques sont très belles et qu’il joue très bien de la guitare! 

Thérèse Duteil