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Je suis ton Père, appelle-moi Papa

Le Père nous parle

Je suis ton Père, appelle-moi Papa

de Carver Alan Ames

Témoignage d’Alan Ames introduisant son livre: Le Père nous parle.
Jusqu’au moment où le Père, dans sa miséricorde, est entré dans ma vie, je menais une existence pleine de péchés et de moi-même. Je continue d’être submergé par la profondeur de l’amour du Père à mon égard et par le fait qu’il puisse considérer que quelqu’un comme moi soit digne d’être sauvé par son Fils et Notre-Seigneur Jésus-Christ.
C’est dur de regarder en arrière en voyant toutes les mauvaises actions que j’ai commises et de réaliser combien j’ai blessé Dieu par ces offenses. Je songe à mon manque de foi qui a certainement offensé aussi ma mère, irlandaise catholique. Je songe à l’époque où, petit garçon, je me faufilais hors de l’église, n’ayant même pas l’idée que c’était la maison de Dieu.
Je pense aux personnes que j’ai blessées physiquement et affectivement au cours d’une vie centrée sur moi-même et remplie d’orgueil. Je pense à tout ce à quoi je m’adonnais et qui m’entraînait de plus en plus profondément dans le péché et le désespoir. Je pense à la façon dont je maltraitais ma femme et mes enfants, refusant de voir leurs besoins et ne pensant qu’aux miens.
En réfléchissant au passé, avec toute la douleur qu’il soulève en moi, je sens aussi le toucher de l’amour doux et rempli de paix du Père et ses paroles qui tranquillisent mon âme quand Il dit: «Je t’aime, mon fils, et je suis là pour toi, pour t’aider à mener une vie meilleure en moi.» Et la certitude que ceci est vrai, non seulement pour moi mais pour tout le monde, me rassure.
Je me souviens que le Père m’a d’abord envoyé un ange pour essayer de me changer. Je n’ai pas réellement écouté l’ange, mais notre Père aimant ne m’a pas abandonné. Ensuite Il a envoyé sainte Thérèse d’Avila, qui à sa façon sévère, directe, mais affectueuse, m’a fait prendre conscience de la façon dont je vivais. Et très vite les saints se sont succédés et m’ont enseigné à vivre comme le Père veut que moi et tous les hommes nous vivions.
Trois saints m’ont approché ensuite, saint Etienne, saint André et saint Matthieu. Avec sainte Thérèse, ils ont expliqué l’importance de la prière, de la Sainte Ecriture, des sacrements et de l’obéissance aux commandements de Dieu.
Au bout de quelques mois, la Vierge Marie a commencé à apparaître et à me parler. Elle m’a expliqué que Dieu l’avait chargée d’être la mère de chaque personne; que son rôle était d’aider les gens à en arriver à connaître la plénitude de l’amour de Dieu, qui est le Père, et le Fils, et l’Esprit Saint.
Maman Marie m’a dit que le Père voulait donner des cadeaux à chacun de ses enfants ici-bas pour que tous puissent être heureux en cette vie et trouver la joie éternelle au ciel avec lui, dans l’autre. La Vierge m’a montré que le Père avait créé tous les hommes égaux et qu’il aimait tout le monde pareillement; elle m’a dit que si j’aimais le Père, il me fallait aimer les gens de la même façon.
Puis dans la grandeur de son amour, le Père a envoyé son Fils Jésus qui m’est apparu et m’a parlé. Je suis immédiatement tombé amoureux de Jésus-Christ, notre Seigneur Dieu. Chacune de ses paroles semblait ouvrir mon âme à une nouvelle compréhension de la vérité de Dieu. J’ai eu des difficultés à m’habituer au fait que le Seigneur Jésus m’aimait assez pour venir à moi de cette façon, car j’avais commis tant de péchés que j’étais bien l’un des derniers à qui une telle chose pouvait arriver.
Le Seigneur m’a touché comme je ne l’avais jamais été aupa­ravant… avec tant de douceur, d’affection et de bonté. Il me nommait son frère, son ami. Je le savais en moi et pour rien au monde je n’aurais voulu perdre cela. Je ne voulais plus m’éloigner de lui et je ne voulais plus jamais l’offenser en recommençant à pécher.
Le Seigneur a commencé à me montrer combien j’avais été loin de Lui et ce qu’il m’en avait coûté dans l’existence. Mais en dépit du fait que j’ai été mauvais, si je recherchais le pardon et si je faisais de mon mieux pour changer, Dieu m’aimait tellement qu’il me pardonnerait et m’aiderait à mener une vie de bien en Lui. L’Esprit Saint est venu et, uni à Jésus, il m’a rempli de joie à un point que je n’aurais jamais cru possible.
Puis un jour, une voix chaleureuse, tendre et affectueuse, m’a parlé en disant: «Je suis ton Père, appelle-moi Papa.» Je sentais maintenant la présence du Père en moi et autour de moi. Le Père m’a accueilli comme un membre de sa famille et moi, avec espoir et enthousiasme, j’ai embrassé son accueil. Le Père m’a donné de nombreux messages pour me guider et m’enseigner la façon dont je devais vivre si je voulais l’aimer davantage.
J’ai désormais en moi le désir brûlant de plaire à Dieu en tout ce que je fais. J’ai parfois l’impression que mon cœur va éclater sous l’effet de l’amour qui y habite maintenant, de par la grâce de Dieu. Je supplie souvent le Père, le Seigneur Dieu Jésus-Christ et l’Esprit Saint de m’aider à ouvrir mon cœur davantage, pour que mon amour pour Dieu puisse gagner en profondeur. Mes sentiments d’amour, de paix, de joie, de bonheur, d’espérance et de sécurité atteignent parfois une telle intensité que Dieu, dans sa miséricorde, me fait monter dans l’extase de son amour.
Le Père m’a dit à maintes reprises que son amour est pareillement là pour tout le monde et que, de ce fait, si d’autres partageaient les paroles d’aide qu’il me donne en essayant de les vivre comme j’essaie de le faire, beaucoup y trouveraient le moyen d’approfondir leurs relations avec Lui. Encouragé par Dieu, j’ai donc rassemblé un grand nombre des messages que le Père m’a donnés pour en faire ce livre.
En lisant ces messages, vous verrez que certains comportent des références bibliques et d’autres non. Ceci est dû au fait que le Seigneur au début ne me donnait aucune référence, mais qu’il s’est mis à le faire à partir de décembre 1995.
J’espère que ceux qui liront ces paroles du Père trouveront son amour en chacune d’elles. Quand je les médite, alors que je les ai déjà lues plusieurs fois, je ressens toujours une même attirance vers le Père, et souvent je comprends ses paroles d’une tout autre manière. Qu’il s’agisse d’un message d’une ligne ou de plusieurs pages, la beauté, la simplicité et la profondeur de chacun d’eux jaillissent de la page et me touchent au plus profond de l’âme.
J’encourage ceux qui liront ce livre à prier tout d’abord l’Esprit Saint de leur découvrir le mystère des paroles du Père, de façon à ce que leurs rapports avec Lui en deviennent plus étroits… qu’ils soient ceux d’un père et de son enfant.
Je prie de toute mon âme pour que ceux qui partageront ce que le Père m’a donné, dans ce livre, participent eux aussi à l’expérience de son amour merveilleux, splendide et donateur de vie, de telle façon qu’ils en soient amenés à comprendre que son amour doit être vécu et partagé avec d’autres… Je prie que, par la puissance de son Esprit Saint, il leur soit donné pour cela les dons nécessaires.
Papa, Père, je te remercie de m’aimer, moi, un pécheur, et je te prie de me montrer à moi et à beaucoup d’autres comment t’aimer davantage.

Le Père nous parle, p. 7-11

Voici quelques extraits donnés par le Père à Alan Ames.
Un homme un jour se regardait dans un miroir. Il ne voyait rien d’autre que ses défauts, ses cheveux gris, sa calvitie, son excès de poids, ses rides, l’âge qui venait, et son corps qui s’affaiblissait. «Tu n’es plus parfait, tu es vraiment décevant», se disait-il. Il ne comprenait pas que c’était son orgueil qui parlait. Il oubliait que beaucoup des défauts qu’il apercevait n’en étaient pas du tout, mais faisaient naturellement partie de la vie. Il oubliait que c’est ce qui arrive à tout le monde, que personne ne peut y échapper. Il oubliait de regarder ce qu’il y avait de bon en lui-même et dans son existence. Oui, ces choses arrivaient, mais c’est comme cela que ça se passe. Maintenant pourtant cet homme leur permettait de devenir un objet de distraction dans son existence. De joyeuse, sa vie devenait remplie de préoccupations et d’inquiétudes au sujet du lendemain. Cela n’y changeait rien. Il continuait de vieillir, ses préoccupations n’empêchaient rien, sauf qu’il ne jouissait plus de la vie comme il aurait dû.
Il mourut et s’en alla dans la tombe avec ses soucis et ayant gaspillé une grande partie de son existence. Si seulement il avait considéré chacun des instants de sa vie comme il le devait, c’est-à-dire comme un trésor, et s’il ne s’était pas fait de soucis au sujet de ce qui pouvait advenir, sa vie aurait été remplie de joie comme elle était censée l’être.
Aujourd’hui il y en a tant qui ressemblent à cet homme, s’in­quiétant du lendemain et oubliant le jour présent. Si dans ta vie tu donnes de l’importance à aujourd’hui, demain pourra être une joie. Si tu fais de chaque instant de ta vie un instant d’amour, le lendemain sera un trésor dont tu te réjouiras et non un fardeau à subir. Si tu fais d’aujourd’hui le temps de Dieu, l’éternité t’appar­tiendra dans l’amour.
(Isaïe 7,9 — Si vous ne croyez pas, vous ne vous maintiendrez pas.)
La confiance… Facile à dire, mais dur à réaliser. L’amour… facile à recevoir, mais difficile à donner. L’espérance… facile à posséder, mais difficile à exercer. Quand tu as l’espérance dans ta vie, c’est difficile souvent de suivre le chemin sur lequel elle te conduit. Quand tu as l’amour dans ta vie, c’est souvent difficile de le partager comme tu le devrais. Quand tu as la confiance dans ta vie, il est souvent difficile de l’y garder quand il semble que peu de chose soit réalisé. Quand tu aimes vraiment Jésus, ta confiance est fortifiée et tu ne perds jamais l’espérance, car tu trouves en Jésus ton vrai moi, le moi de l’amour.
(Proverbes 2,2 — Inclinant ton cœur vers l’intelligence.)
Dans la prière, tu me trouves. Dans la prière, tu te trouves. Dans la prière, tu trouves la vérité.
(Daniel 14,5 — Le Dieu vivant qui a fait le ciel et la terre et qui a puissance sur toute chair.)
Dans l’amour tu avances, dans le péché tu recules. Dans l’humilité tu avances, dans l’orgueil tu recules. Dans la foi tu avances, dans le doute tu recules. Avance en Jésus, car en lui tu ne reculeras jamais. Dans l’amour de Dieu, tu vis. En dehors de lui, tu meurs.
(Job 15,11 — Fais-tu peu de cas de ces consolations divines?)
La rose de l’amour est dans le cœur de tous les hommes et elle grandira s’ils la nourrissent. La rose de l’amour est dans l’âme de tous les hommes, et elle exhalera un doux parfum s’ils en prennent soin. La rose de l’amour, c’est mon Fils Jésus. Et avec la nourriture des sacrements et la lumière de la prière, tous les hommes peuvent permettre à leur cœur de croître en son amour pour devenir des roses célestes.
(Zacharie 2,15 — Il habitera au milieu de toi.)
Un sacrifice est un cadeau d’amour. Un sacrifice est un don de soi. Un sacrifice est un trésor d’espérance. Ton sacrifice, c’est le don de toi-même que tu me fais, dans l’espoir de trouver le trésor éternel du ciel. Une espérance, à laquelle je répondrai dans mon amour.
(Proverbes 22,1 — Le Seigneur aime les purs de cœur.)
(Zacharie 9,8 — Car maintenant mes yeux sont ouverts.)
La spiritualité, ce n’est pas tourner le dos à cette vie, c’est en améliorer la qualité. Si en essayant de croître en sagesse spirituelle, tu tournes le dos à cette vie, tu ne peux grandir. Cette vie est une partie de ton existence entière et devrait être appréciée en tant que telle; elle n’en est pas la partie la plus importante, mais elle en fait partie intégrante. Tu es ici-bas pour vivre intégralement cette vie en mon amour, et méconnaître cela, c’est fermer ton cœur au cadeau pré­cieux de la vie que je te fais. Le but à atteindre, c’est la vie éternelle au ciel. Mais cette vie ici-bas est le chemin, le chemin qui devrait conduire à Jésus.

Le Père nous parle, p. 144-147