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Jésus à Domenico: Je n’ai pas hésité à me sacrifier

 

De 1945 à 1971, le Seigneur a confié d’importantes révélations à Domenico, père de famille italien. L’édition italienne, parue sous le titre «Parole di Cielo», est épuisée. La traduction française, intitulée «Je suis votre Dieu — Ecoutez-Moi», a été réalisée par les Editions du Parvis.

Mon Humanité, par elle-même a été et est resplendissante, supérieure à la nature angélique. Cependant, devant racheter, elle devait absorber tous les péchés. Je pouvais racheter en un instant, mais je ne le fis pas. Je voulus, au contraire, être Homme même en cela. De sorte que graduellement j’en vins à acquérir une force telle qu’à elle seule elle a renversé tout le mal et l’a vaincu. C’est alors seulement que je pouvais, comme Homme, transsubstantier mon Corps, c’est-à-dire mon Humanité sous les apparences du pain et du vin. 

Comprenez-vous? Comprenez-vous ou plutôt croyez-vous à mon amour? Ce que je pouvais faire en un éclair, sans grande souffrance, j’ai voulu le faire en trente-trois ans. Pour pouvoir me laisser à vous entièrement, comme Dieu et comme Homme, je n’ai pas hésité à me sacrifier longuement. 

Mais maintenant je suis heureux pour vous, car je suis tout à vous et mon bonheur ne doit pas demeurer en moi: je veux qu’il se reverse en vous, que j’attends dans les tabernacles, comme un Dieu sait attendre ses créatures. Que de fois dans mes soliloques, mon esprit s’en est allé vers vous, tandis que j’étais sur la terre, en attendant de me manifester par l’intermédiaire de Marie, mais je devais accomplir une autre grande union, celle de mon Sacrement, une union que devrait être le ferment de la vie mystique que je veux vivre en vous. Pour cela je frémissais, je soupirais après l’heure de pouvoir m’unir à vous et bien que je vis toutes les indignités dont serait l’objet le sacrement de l’amour, cependant en moi la joie de la donation prévalait sur la tristesse de vos misères par lesquelles quelquefois on offense la sainteté de mon Sacrement.

Tome 1, pages 18-19

 

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