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Dieu s’est arrêté à San Nicolás de los Arroyos ou comment Marie, Arche d’Alliance, réveille le peuple de Dieu

Argentine

Trente-deux ans après la première apparition, l’Eglise, en la personne de Mgr Cardelli, évêque du lieu, reconnaît les apparitions de Notre-Dame du Rosaire dans sa ville épiscopale: «Dieu s’est arrêté à San Nicolás de los Arroyos!»

L’Amour a gagné! Ici à San Nicolás, toutes les composantes ont bien tenu leur rôle pour parvenir à cette reconnaissance: la voyante, humble, discrète et obéissante, coopérant avec l’Eglise; la réponse de foi des paroissiens et bientôt du peuple de Dieu, suivant les directives de l’Eglise; et surtout l’Eglise qui écoute, accompagne patiemment, répond avec foi en faisant fructifier la grâce, jusqu’à pouvoir établir un jugement en vérité devant la multitude de fruits accordés par le Ciel. Oui, la récolte est abondante!
La ville de San Nicolás de los Arroyos (des ruisseaux) s’étend sur la rive droite du Paraná, à 232 km au nord-ouest de Buenos Aires, au sud de Rosario. Le 25 septembre 1983, dans un quartier ouvrier périphérique, Gladys Herminia Quiroga de Motta prie son rosaire dans sa chambre. Mariée à un ouvrier métallurgiste, ils ont deux filles. C’est une chrétienne simple et réaliste qui n’a suivi l’école élémentaire que durant quatre années. Sa santé est fragile. Elle a alors 46 ans.
Soudain, une lumière et, dans la lumière, la Vierge avec l’Enfant Jésus dans les bras. Marie, en robe bleue, lui tend son rosaire. Surprise, Gladys n’a pas peur. Elle ne parle à personne, mais écrit sobrement: «23 septembre 1983: J’ai vu la Vierge pour la première fois». Rien n’arrive jusqu’au 28 septembre et elle note: «Je l’ai vue de nouveau», puis le 5 octobre. Comme Marie n’a encore rien dit, Gladys désire lui demander le motif de ses visites. Et le 7 octobre, fête de N.-D. du Rosaire, lumière… Elle écrit: «Je l’ai vue et je lui ai demandé ce qu’elle voulait de moi. Alors son image s’effaça et un sanctuaire apparut. Je compris qu’elle voulait être parmi nous.»
Le 12 octobre, Gladys parle avec son curé, le Père Pérez qui l’écoute, perplexe. Le 13 octobre, la Vierge parle pour la première fois: «Tu as été fidèle. Ne crains pas, viens me voir. Tu marcheras dans ma main, et tu parcourras un long chemin.» Puis elle ajoute une référence biblique: Ezéchiel, 2,4-10. C’est le début d’innombrables messages, dont beaucoup renvoient directement à la Parole de Dieu. A la mi-novembre, les mes­sages devien­nent quotidien. Le 15, Jésus, c’est la première fois, lui déclare: «Je suis le semeur, la récolte sera grande.»
Cette paroisse de San Nicolás, fut mise sous le patronage de Notre Dame du Rosaire. Une statue de bonne taille, bénie par le pape Léon XIII avait été placée dans la cathédrale, mais accidentée, elle avait été reléguée dans le clocher, en attendant une réparation oubliée.
Le 24 novembre, la Vierge conduit Gladys et quelques personnes au Campito, au bord du fleuve Paraná. Ils voient un trait de lumière tomber là où Gladys voit la Vierge.
Le 27 novembre, le Père Pérez apprend l’histoire de la statue oubliée. Il la retrouve dans le clocher, invite Gladys qui la reconnaît identique à l’apparition, mais mutilée, sans mains ni rosaire. Soudain, la Vierge lui apparaît, devant sa statue: «On m’avait tenu à l’oubli, mais j’ai ressurgi. Etablissez-moi de nouveau, puisque tu me vois telle que je suis. Je veux m’établir sur la rive du Paraná. Sois ferme. Là tu as vu ma lumière, que tes forces ne fléchissent point. Gloire au Père très haut!» La statue une fois rénovée est exposée à la cathédrale. La procession des fidèles commence, des enfants retrouvent leur Mère… Joie et prières!
Le 4 janvier 1984, un nouveau rayon de lumière vient marquer ce qui sera le seuil du futur sanctuaire. Le 22 mai: «Votre Mère vous réclame sa demeure. Point de luxe… mais une maison spacieuse.»
Au premier anniversaire de l’apparition, le Père Pérez établit un rosaire permanent à la cathédrale. Les fidèles répondent nombreux… et la Vierge rappelle: «N’oubliez pas le sanctuaire, car il s’agit du sanctuaire du Seigneur. Le temps va passer, mais ceci restera.»
Le 16 novembre 1984, Gladys ressent les terribles douleurs de la Passion. Les stigmates apparaissent à ses poignets et se renouvellent chaque jeudi et vendredi pendant l’Avent, ensuite, chaque Carême et le sang coule chaque vendredi de Carême. Elle est aussi invité à jeûner trente jours et prend seulement un peu de liquide. Elle perd l’odorat et l’appétit.
Toujours, Gladys s’en remet humblement à la disposition de l’Eglise, en lui livrant ses messages et en se soumettant à ses consignes, faisant en sorte que tous ces événements soient gardés dans le cœur de l’Eglise. Et l’Eglise a répondu magistralement.

 

Notre-Dame du Rosaire de San Nicolás de los Arrayos

 

 

L’Eglise locale, une mère attentive, prévenante et présente
Le Père Pérez guide dis­crètement les pèlerins et fait remonter à son évêque les événements et les grâces abondent... Et le 25 mars 1986, pour la première fois, l’évêque préside la prière mensuelle devant une assemblée nom­breuse et fervente. Dans son homélie, il annonce: «Comme pasteur, je veux répondre à l’appel de la Mère et reconnaître sa présence, tout en discernant ce qui vient d’elle et ce que les exagérations et déviations humaines peuvent occasionner.» Et, le 25 août suivant, participant pour la 5e fois à la procession mensuelle, il déclare; «Le 25 du mois prochain, je veux planter dans le champs comme une semence, la pierre de fondation. Elle sera la pierre angulaire de la maison de la Vierge qui sera notre maison…» et pour le troisième anniversaire de la première apparition, il pose la première pierre.
L’abbé Laurentin souligne le sens évangélique de Mgr Castagna qui «au lieu de prendre ses distances à l’égard d’un phénomène vital, l’assume, le guide, le nourrit. Il veille avec un sens critique averti mais se soucie avant tout de stimuler le mouvement de grâce, au lieu de le combattre à priori1…»
Le Père Péres est devenu premier recteur du sanctuaire; un nouveau recteur a été nommé en mars 2016, le Père Luis Fernando Prieto, de la communauté des Fils du Cœur sacré et immaculé de Marie.
Le sanctuaire
Après un premier plan refusé, la Vierge Marie en agrée un second en souriant: «C’est un projet qui me plaît, puisque le sanctuaire sera aussi vaste que je l’ai demandé…» Malgré la terrible crise économique et la montée des prix, les travaux débutèrent le 13 octobre et à Pâques 1989, la première tranche était terminée: fondation, crypte et nef à mi hauteur. Et le 19 mars 1989, la statue de Notre-Dame est transférée de la cathédrale au sanctuaire qui sera achevé l’année suivante.
Le message central
Dieu veut renouveler l’Alliance nouvelle avec son peuple, par Marie, son Arche d’Alliance, la Demeure de Dieu parmi les hommes en ces derniers temps, dans la préparation du retour du Christ. Notre-Dame ne cesse de rappeler les moyens et les armes d’un renouveau ecclésial: la prière, spécialement le Rosaire, le travail de conversion grâce à la Parole de Dieu, la pénitence, l’eucharistie, l’amour fraternel, la consécration.

Note:
1. Informations tirées d’Un appel de Marie en Argentine, O.E.I.L., p. 46.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

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